4 décembre

Épître aux Éphésiens - Chapitre 4, verset 1 jusqu'au chapitre 6, verset 24

Pour lire la Bible, version Segond 21 : http://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne

Car je suis avec toi et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal : parle, car j'ai un peuple nombreux dans cette ville.

Actes des apôtres - Chapitre 18 - Verset 10

Ceci doit être un grand encouragement à essayer de faire le bien, puisque Dieu possède parmi les plus vils d’entre les vils, les plus dépravés, les plus débauchés et ivrognes, un peuple élu qui doit être sauvé. Lorsque vous leur portez la Parole, vous le faites parce que Dieu vous a décrétés être le messager de vie pour leurs âmes et ils doivent recevoir cela, car c’est ainsi que fonctionne le décret de la prédestination. Ils sont autant rachetés par le sang que les saints devant le trône éternel. Ils sont la propriété du Christ et sont cependant peut-être des amants de la taverne, qui haïssent la sainteté ; mais si Jésus-Christ les a rachetés, ils seront à lui. Dieu n’est pas infidèle pour oublier le prix que son Fils a payé. Il n’endurera pas que sa substitution soit le moindrement une chose inefficace, morte. Des dizaines de milliers de rachetés ne sont cependant pas régénérés, mais ils doivent être régénérés ; et ceci est notre réconfort lorsque nous allons vers eux avec la Parole vivifiante de Dieu. Et puis, de plus, le Christ intercède pour ces impies devant le trône, il prie pour eux. Le grand Intercesseur prie pour tous ceux qui croient en lui et le confessent de leur bouche. Ces pauvres âmes, ignorantes, ne connaissent rien au sujet de cette prière pour elles-mêmes, mais Jésus prie pour elles. Leurs noms sont sur son pectoral et avant longtemps ils fléchiront leur genou récalcitrant, poussant un soupir de pénitence devant le trône de la grâce. « Ce n’est pas encore le temps des figues ». L’heure prédestinée n’a pas sonné ; mais, lorsque ce moment viendra, ils obéiront, car Dieu prendra ce qui est à lui ; ils doivent, car il ne faut pas résister au Saint-Esprit quand il vient dans sa plénitude de puissance : ils doivent devenir les serviteurs bien disposés du Dieu vivant. Son peuple sera prêt le jour de Son pouvoir. « Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes et il se chargera de leurs iniquités. À cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards. C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands ; il partagera le butin avec les puissants¹ ».

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1. Livre d'Ésaïe, chapitre 53, verset 11

α - ω

Et ce n'est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps.

Épître aux Romains - Chapitre 8 - Verset 23

Ce soupir est universel parmi les saints : avec une plus ou moins grande ampleur nous le ressentons tous. Ce n’est pas un gémissement de murmure ou de plainte : c’est plutôt une note de désir que de détresse. Ayant reçu un gage, nous désirons la totalité de notre part ; nous soupirons de toute notre nature humaine, dans sa trinité d’esprit, d’âme, et de corps, qui peut nous libérer du dernier vestige de la chute ; il nous tarde de chasser la corruption, la faiblesse, et le déshonneur, et de nous envelopper dans ce qui est incorruptible, dans l’immortalité, dans la gloire, dans le corps spirituel que le Seigneur Jésus donnera à son peuple.

Nous soupirons pour la manifestation de notre adoption comme enfants de Dieu. « Nous gémissons, » mais il est « en nous ». Ce n’est pas le gémissement de l’hypocrite, par lequel les hommes croient qu’il est un saint parce qu’il est misérable. Nos soupirs sont des choses sacrées, trop sacrées pour nous pour être éparpillées. Nous les gardons pour notre Seigneur seul. Lorsque l’apôtre dit que nous « attendons,  » nous apprenons que nous ne devons pas être irritables, comme Jonas ou Élie, lorsqu’ils ont dit : « Permet que je meure » ; et que ce ne soient pas des gémissements et des soupirs pour qu’il soit mis fin à notre vie, parce que nous sommes fatigués de travailler, ou parce que nous souhaitons échapper à nos souffrances, mais pour que la volonté du Seigneur soit faite. Nous soupirons pour sa glorification, mais nous nous attendons patiemment à lui, sachant que ce que le Seigneur décide est le meilleur. L’attente implique être prêt. Nous sommes debout à la porte, attendant que le Bien-aimé vienne ouvrir et nous faire entrer avec lui.

Ce « soupir » est une épreuve. Vous pouvez juger d’un homme par ce après quoi il soupire. Certains gémissent après la richesse : ils adorent Mammon ; d’autres gémissent continuellement sur les troubles de la vie : ils sont simplement impatients ; mais l’homme qui soupire après Dieu, qui n’est pas satisfait tant qu’il n’est pas semblable au Christ, celui là c’est l’homme béni. Puisse Dieu nous aider à soupirer dans l’attente de la venue du Seigneur, et de la résurrection qu’il nous apportera.

α - ω