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11 août

Lecture quotidienne de la Bible en 1 an

Livre d'Ésaïe - Chapitre 52, verset 1 jusqu'au chapitre 57, verset 21.

 

Pour lire la bible, version Segond 21 : http://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne

MATIN

Oh ! que ne puis-je être comme aux mois du passé, comme aux jours où Dieu me gardait.

Livre de Job - Chapitre 29 - Verset 2

 

De nombreux chrétiens peuvent regarder le passé avec plaisir, mais considérer le présent avec mécontentement ; ils regardent derrière eux sur les jours qu’ils ont passés en communion avec le Seigneur comme étant les plus doux et les meilleurs moments qu’ils aient jamais connus, mais en ce qui concerne le présent, ils sont revêtus d’un habit sombre de mélancolie et de monotonie. Jadis, ils vivaient près de Jésus, mais maintenant ils ressentent qu’ils se sont éloignés de lui et ils disent : « Ô ce que j’étais dans les mois passés ! » Ils se plaignent qu’ils ont faibli dans leur témoignage, ou qu’ils n’ont pas actuellement la paix de l’esprit, ou qu’ils n’ont aucun plaisir par les moyens de la grâce, ou que leur conscience n’est pas aussi claire, ou qu’ils n’ont plus beaucoup de zèle pour la gloire de Dieu. Les causes de ce triste état des choses sont multiples. Il peut résulter d’une négligence de la prière, car cette négligence est le commencement de tout déclin spirituel. Ou il peut être le résultat de l’idolâtrie. Le cœur a été occupé par quelque chose d’autre, plus que de Dieu ; les affections ont été posées sur les choses de la Terre, au lieu des choses du Ciel. Un Dieu jaloux ne sera pas satisfait d’un cœur divisé ; il doit être aimé en premier et recevoir le meilleur amour. Il annulera la lumière du Soleil par sa présence, dans un cœur froid et égaré. Ou la cause peut se trouver dans trop de confiance ou la propre-justice. L’orgueil est actif dans le cœur et le moi est exalté au lieu d’être déposé au pied de la croix. Chrétien, si vous n’êtes pas maintenant comme vous « étiez dans les mois passés » ne soyez pas satisfait de simples souhaits pour un retour au bonheur antérieur, mais allez tout de suite chercher votre Maître et lui exposer votre état de tristesse. Demandez sa grâce et sa force pour vous aider à marcher plus près de lui ; humiliez-vous devant lui, et il vous soulèvera et vous donnera de pouvoir savourer de nouveau la lumière de sa présence. Ne restez pas assis à soupirer et à vous lamenter ; tant que le bien-aimé Médecin vit il y a de l’espoir, non, il y a une certitude de guérison pour les pires des cas.

α - ω

 

SOIR

Que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance.

2ème épître aux Thessaloniciens - Chapitre 2 - Verset 16

 

« Consolation ». Il y a une musique dans ce mot : comme la harpe de David, il chasse au loin l’esprit mauvais de la mélancolie. C’était un grand honneur pour Barnabas que d’être appelé « le fils de consolation » ; mais c’est un des noms les plus illustres de quelqu’un de plus grand que Barnabas, car le Seigneur Jésus est « la consolation d’Israël ». « Consolation éternelle » : voilà la crème de tout, car l’éternité de consolation en est la couronne et la gloire. Qu’est-ce que la « consolation éternelle » ? Elle sous-entend un sens du péché pardonné. Un chrétien a reçu dans son cœur le témoignage de l’Esprit que ses iniquités sont chassées comme un nuage et ses transgressions comme une nuée épaisse. Si le péché est pardonné, n’est-ce pas une consolation éternelle ? Ensuite, le Seigneur donne à son peuple un sens durable de l’acceptation en Christ. Le chrétien sait que Dieu regarde sur lui comme se tenant en union avec Jésus. L’union au Seigneur ressuscité est une consolation du genre le plus durable ; elle est, en fait, éternelle. Si la maladie nous atteint, n’avons-nous pas vu des centaines de croyants aussi heureux dans la faiblesse de leur maladie qu’ils l’auraient été dans la force d’une santé vigoureuse et florissante ? Si les flèches de la mort nous percent le cœur, notre consolation ne meurt pas, car nos oreilles n’ont-elles pas entendu souvent les chants des saints qui se réjouissaient de ce que l’amour vivant de Dieu a été répandu à profusion dans leurs cœurs au moment de la mort ? Oui, un sens de l’acceptation dans le Bien-aimé est une consolation éternelle. D’ailleurs, le chrétien est convaincu de sa sécurité. Dieu a promis de sauver ceux qui ont confiance en Christ : le chrétien a confiance en Christ et il croit que Dieu sera aussi bon que sa parole, et le sauvera. Il sent qu’il est sans danger en raison de son existence qui est liée avec la personne et l’œuvre de Jésus.

 α - ω

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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