9 août

Livre d'Ésaïe - Chapitre 43, verset 1 jusqu'au chapitre 46, verset 13.

Pour lire la bible, version Segond 21 : http://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne

Il couvent des oeufs de basilic et ils tissent des toiles d'araignée. Celui qui mange de leurs oeufs meurt ; et, si l'on en brise un, il sort une vipère.

Livre d'Ésaïe - Chapitre 16 - Verser 5

Regardons la toile de l’araignée et apercevons en elle l’image la plus suggestive d’une religion hypocrite. Elle est faite dans l’intention d’attraper sa proie : l’araignée se nourrit elle-même avec les mouches et le pharisien reçoit sa récompense. Des personnes insensées sont facilement prises au piège par les bruyantes manifestations de certains faux semblants et même celles réputées pour avoir un jugement sain ne peuvent pas toujours y échapper. Philippe a baptisé Simon le magicien, dont la déclaration de foi pleine de ruse fut aussitôt mise en évidence par la sévère réprimande de Pierre. Les coutumes, la réputation, la louange, l’avancement et autres mouches, sont ce que les hypocrites reçoivent dans leurs filets. La toile d’une araignée est une merveille d’habileté : regardez-la et admirez le dispositif du chasseur ingénieux. Est-ce que la religion d’un trompeur n’est pas également merveilleuse ? Comment fait-il pour qu’un mensonge aussi effronté apparaisse pour être une vérité ? Comment peut-il faire pour que sa réponse en clinquant ressemble à de l’or ? La toile d’une araignée provient entièrement des entrailles de la créature. L’abeille ramasse le pollen à partir des fleurs, l’araignée ne suce pas les fleurs et cependant elle produit sa substance pour n’importe quelle longueur. De la même manière, les hypocrites trouvent leur confiance et leur espoir en eux-mêmes ; leur ancre a été forgée sur leur propre enclume et leur câble tressé par leurs propres mains. Ils ont posé leurs propres fondations et équarri les poutres de leur propre maison, dédaignant d’être débiteurs envers la souveraine grâce de Dieu. Mais la toile d’une araignée est très fragile. Elle est curieusement et artistiquement travaillée, mais pas fabriquée pour être durable. Elle ne pose pas de problème pour le balai du serviteur, ou le bâton du voyageur. L’hypocrite n’a pas besoin de grand chose pour voir mettre son espoir en pièces, un simple souffle de vent suffira. Les toiles d’araignée hypocrites disparaîtront bientôt lorsque le balai de bouleau destructeur commencera son œuvre de purification. Ce qui nous amène à une autre pensée, qui est que de telles toiles d’araignées ne doivent pas être acceptées dans la maison du Seigneur : il est à considérer que ces toiles, et ceux qui les tissent, seront détruits pour toujours. Ô mon âme, puisses-tu te reposer sur quelque chose de meilleur que la toile d’une araignée. Que le Seigneur Jésus soit ton éternelle cachette.

α - ω

Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut d'abord à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons.

Évangile de Marc - Chapitre 16 - Verset 9

Marie de Magdala était la victime d’un mal affreux. Elle a été possédée non par un démon seulement, mais par sept. Ces esprits épouvantables causaient beaucoup de douleur et de misère dans le pauvre corps dans lequel ils avaient trouvé un hébergement. Son cas était désespéré, un cas horrible. Elle ne pouvait pas se secourir elle-même, et ne pouvait non plus recevoir le moindre secours humain. Mais Jésus est passé par ce chemin et malgré la probable résistance de la pauvre démoniaque, il a prononcé le mot du pouvoir, et Marie de Magdala est devenue un trophée du pouvoir de guérison de Jésus. Tous les sept démons l’ont quittée, pour ne jamais revenir, chassés énergiquement par le Seigneur de toute la Terre. Quelle délivrance bénie ! Quel changement heureux ! Du délire à la joie, du désespoir à la paix, de l’enfer au Ciel ! Aussitôt elle est devenue une disciple fervente de Jésus, guettant chacune de ses paroles, suivant ses pas avec dévotion, partageant sa vie pénible ; et en outre elle est devenue son assistante généreuse, la première parmi ceux qu’il a guéris et des femmes reconnaissantes qui l’ont servi. Quand Jésus a été crucifié, Marie s’est souvenue de l’auteur de sa délivrance : nous la trouvons d’abord qui se tient au loin et ensuite elle est au pied de la croix. Elle ne pouvait pas mourir sur la croix avec Jésus, mais elle est venue le plus près qu’il lui était possible, et quand son corps a été descendu, elle a regardé pour voir comment et où il allait être mis. Elle était une croyante fidèle et vigilante, la dernière au sépulcre où Jésus a dormi, la première au tombeau d’où il est sorti. Sa sainte fidélité en a fait un spectateur favorisé de son bien-aimé Rabbouni, qui a daigné l’appeler par son nom et faire d’elle son messager de bonnes nouvelles aux disciples tremblants et à Pierre. Ainsi la grâce l’a trouvée dans un état de folie et a fait d’elle un ministre, a chassé ses démons et lui a donné d’apercevoir les anges, l’a délivrée de Satan et l’a unie pour toujours au Seigneur Jésus. Que je sois moi aussi un tel miracle de grâce !

 α - ω