19 décembre

2^ème épître de Pierre - Chapitre 1, verset 1 jusqu'au chapitre 3, verset 38.

Pour lire la Bible, version Segond 21 : http://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne

On jette le sort dans le pan de la robe, mais toute décision vient de l'Éternel.

Livre des Proverbes - Chapitre 16 - Verset 33

Si l’arrangement de la destinée est celui du Seigneur de qui est l’arrangement de notre vie entière ? Si le simple jet d’un sort est guidé par lui, à combien plus forte raison les événements de notre vie entière, spécialement quand il nous est dit par notre Sauveur béni : « Tous les cheveux de ta tête sont comptés : pas un passereau ne tombe à terre sans que votre Père ne le sache ». Cela apporterait un calme sacré sur votre esprit, ami, si vous pouviez toujours vous souvenir de ceci. Cela soulagerait tellement votre esprit de son inquiétude, que vous seriez bien mieux capable de marcher dans la patience, la tranquillité et la bonne humeur, comme un chrétien doit le faire. Lorsqu'un homme est anxieux, il ne peut pas prier avec foi ; lorsque il est troublé au sujet du monde, il ne peut pas servir son Maître, ses pensées ne servent que lui-même. Si vous « cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice » toutes choses vous seront alors données en plus. Vous vous mêlez des affaires de Christ et négligez vos propres affaires lorsque vous vous tourmentez au sujet de votre destinée et des circonstances. Vous avez essayé de « pourvoir » par votre œuvre en oubliant que votre travail est d’obéir. Soyez sage et occupez-vous d’être obéissant, et laissez Christ diriger les choses. Venez et inspectez l’entrepôt de votre Père et demandez-vous s’il permettra que vous mourriez de faim alors qu’il a empilé tant de choses dans son grenier ? Regardez à son cœur de miséricorde ; voyez si cela peut prouver sa malveillance ! Regardez sa sagesse impénétrable ; voyez si elle a déjà été en faute. Par dessus tout, levez les yeux vers Jésus-Christ, votre intercesseur, et demandez-vous, tandis qu’il plaide votre cause, s’il est possible que votre Père vous traite avec mauvaise grâce ? S’il se souvient même des moineaux, est-ce qu’il oubliera un des plus petits de ses pauvres enfants ? Pose ton fardeau aux pieds du Seigneur et il te soutiendra. Ô mon âme, repose heureuse dans ton humble condition et que tout soit fait selon la Volonté Divine, que ce soit ta gloire et cette richesse la tienne.

α - ω

Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle Terre ; car le premier ciel et la première Terre avaient disparu et la mer n'était plus.

Livre de l'Apocalypse - Chapitre 21 - Verset 1

Nous pourrions difficilement nous réjouir à la pensée de perdre notre vieil océan glorieux : les nouveaux cieux et le nouveau monde ne seraient pas des plus beaux pour notre imagination, si en effet ils ne contenaient pas une mer grande et profonde, avec ses vagues brillantes et ses rivages où abondent les coquillages. Mais ce texte ne doit-il pas être lu comme une métaphore, imprégné du préjugé avec lequel l’esprit d’un Oriental a toujours regardé la mer depuis les temps les plus reculés ? Il est difficile d’imaginer physiquement un monde sans mer, ce serait aussi triste qu’une bague d’acier ayant perdu le saphir qui la rendait précieuse. Il doit y avoir là une signification spirituelle.

Dans la nouvelle dispensation il n’y aura pas de division : la mer partage les nations et sépare les peuples les uns des autres. Pour Jean, à Patmos les eaux profondes étaient comme des murs de prison, le coupant de ses frères et de son travail : il n’y aura pas de telles barrières dans le monde à venir. D’énormes vagues se sont interposées entre nous et de nombreux membres de notre famille, qui nous reviennent à l’esprit dans nos prières de ce soir, mais dans le monde brillant vers lequel nous allons il y aura une communion parfaite entre tous les membres de la famille des rachetés. C’est dans ce sens qu’il n’y aura plus de mer.

La mer est l’emblème du changement ; avec ses flux et ses reflux, sa douceur transparente ou ses grandes vagues semblables à des montagnes, ses murmures doux ou ses rugissements tumultueux, elle n’est jamais longtemps la même. Esclave des vents inconstants et des changements de lune, son instabilité est proverbiale. Dans notre état mortel, beaucoup trop de choses sont semblables à cela ; la Terre n’est constante que dans son inconstance, mais dans l’état céleste tout changement apportant de la tristesse sera inconnu, ainsi que toute crainte de tempête pouvant détruire nos espoirs et noyer nos joies. La mer de verre brillera avec une gloire qui ne sera altérée par aucune vague. Aucun hurlement de tempête ne sera perçu le long des rivages paisibles du paradis. Bientôt nous atteindrons cette Terre tellement heureuse où les séparations et les tempêtes seront terminées ! Jésus nous transportera là. Sommes-nous, ou non, en lui ? C’est là la grande question.

α - ω